BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs au monde, a clairement affiché sa vision en annonçant un "avenir entièrement tokenisé pour les marchés mondiaux".
Cette conviction est partagée par d'autres acteurs majeurs, comme Amundi qui a lancé son premier fonds monétaire entièrement tokenisé, permettant aux investisseurs de détenir et d'échanger des parts de fonds sous forme numérique.
La tokenisation, qui consiste à créer une représentation numérique d'un actif physique ou financier sur une blockchain, promet de rendre les marchés plus efficaces, plus liquides et plus accessibles. Les articles évoquent un tournant historique dès 2026, où les RWA pourraient devenir le nouveau standard pour les paiements mondiaux, grâce notamment à des stablecoins programmables et à la numérisation d'actifs comme les obligations d'État.
Cependant, cette révolution potentielle n'est pas sans risques.
La Banque des Règlements Internationaux (BRI) a alerté sur la croissance exponentielle des fonds monétaires tokenisés, qui sont passés de 770 millions de dollars en 2023 à près de 9 milliards fin 2025. De son côté, le Fonds Monétaire International (FMI) a identifié cinq risques majeurs liés à la tokenisation, incluant les "flash crashes", les risques de contagion systémique et les vulnérabilités liées à la centralisation de certains protocoles.
La transition vers des marchés tokenisés semble donc inévitable, mais elle nécessitera un cadre réglementaire robuste pour encadrer son développement et prévenir l'instabilité financière.












