Ces avancées redéfinissent les contours de la finance américaine, bien que des tensions persistent sur l'approche réglementaire globale.

L'avancée la plus significative provient de l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC), qui a accordé un "feu vert conditionnel" à cinq acteurs majeurs du secteur – Ripple, Circle, Paxos, BitGo et Fidelity Digital Assets – pour opérer comme des banques fiduciaires nationales.

Cette décision est qualifiée d'historique et vise à redessiner la finance américaine en intégrant des entreprises crypto au cœur du système bancaire traditionnel.

Dans la même veine, l'OCC a publié un rapport dénonçant le phénomène de "debanking", accusant plusieurs grandes banques de restreindre l'accès aux services financiers de manière discriminatoire envers des secteurs comme celui des cryptomonnaies. Cette prise de position, sous l'administration Trump, envoie un signal fort à Wall Street en faveur d'un accès plus équitable au système bancaire.

Parallèlement, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), sous la direction de sa présidente par intérim Caroline Pham, a validé l'utilisation du Bitcoin, de l'Ethereum et du stablecoin USDC comme garantie sur les marchés de dérivés américains. Cette autorisation représente une étape décisive pour l'intégration des cryptomonnaies dans les mécanismes de la finance traditionnelle.

Un autre article mentionne un possible revirement de la SEC qui pourrait relancer les Initial Coin Offerings (ICO) aux États-Unis.

Cependant, ce mouvement vers l'institutionnalisation n'est pas sans opposition.

La Fédération américaine des enseignants (AFT) a exprimé ses inquiétudes, poussant le Sénat à revoir le projet de loi sur la structure du marché des cryptomonnaies, craignant que la législation n'affaiblisse les protections des investisseurs et ne mette en danger les fonds de retraite.