Les entreprises de cryptomonnaies font face à beaucoup moins de poursuites que les années précédentes, illustrant un changement dans les priorités d'application de l'agence. Un cas emblématique est celui de la société des jumeaux Winklevoss, proches donateurs de Donald Trump, avec laquelle la SEC a finalement cherché un accord à l'amiable quelques mois après le début du nouveau mandat. Cette détente contraste avec l'approche plus agressive observée précédemment et suggère une volonté politique de favoriser un cadre moins contraignant pour l'innovation dans le secteur des actifs numériques.

Parallèlement, le discours de Donald Trump lui-même a un impact majeur.

Il a promis un virage historique pour la Réserve Fédérale (Fed), avec des taux d'intérêt drastiquement réduits, ce qui pourrait propulser le Bitcoin vers de nouveaux sommets en augmentant l'appétit pour les actifs à risque. Cette rhétorique place la Fed sous pression politique, comme en témoignent les débats sur la succession à sa tête, avec des candidats comme Kevin Warsh qui s'aligneraient sur les objectifs de taux bas du président. Des figures influentes comme Jamie Dimon de JPMorgan ont également pesé dans le débat, soulignant l'incertitude qui plane sur l'indépendance future de la banque centrale. L'implication de l'administration se voit aussi dans le soutien à des entreprises stratégiques comme Nvidia, à qui une "porte très chère" a été ouverte, illustrant une offensive de charme politique qui paie.