Ce changement de cap pourrait offrir au secteur la clarté et la stabilité qu'il attend depuis longtemps. L'arrivée de l'administration Trump a coïncidé avec un net assouplissement de la pression réglementaire, notamment de la part de la Securities and Exchange Commission (SEC). Les poursuites contre les entreprises du secteur ont chuté, et des dossiers sensibles, comme celui visant la société Gemini des jumeaux Winklevoss, proches donateurs de Donald Trump, s'orientent vers des accords à l'amiable.
Cette détente se manifeste également par la clôture de l'enquête de la SEC sur Aave. Parallèlement, le Sénat a validé la nomination de personnalités jugées pro-crypto à la tête d'agences clés comme la CFTC et la FDIC, un signal politique fort. Sur le plan législatif, le débat sur la "CLARITY Act", prévu pour janvier 2026, promet de clarifier le statut juridique des actifs numériques, une étape jugée cruciale par l'industrie.
L'avancée la plus concrète reste l'octroi par l'Office of the Comptroller of the Currency (OCC) d'un statut de banque fiduciaire nationale conditionnel à cinq acteurs majeurs : Ripple, Circle, Paxos, BitGo et Fidelity Digital Assets.
Cette décision historique ouvre la voie à une intégration plus profonde des services crypto dans le système financier traditionnel. Bien que le Congrès ait repoussé l'examen d'une loi plus large sur la structure du marché, l'ensemble de ces développements témoigne d'une volonté politique de légitimer et d'encadrer l'écosystème crypto, contrastant avec l'approche plus conflictuelle des années précédentes.












