L'avenir d'Habib Beye à la tête du Stade Rennais est plus incertain que jamais, le club traversant une série de cinq matchs sans victoire en Ligue 1 qui a placé l'entraîneur sur un siège éjectable. La direction lui a accordé un sursis, mais le prochain match contre Toulouse est perçu comme celui de la dernière chance. La situation de l'entraîneur sénégalais a atteint un point critique après la défaite à domicile contre Nice (1-2), le cinquième match consécutif sans succès pour les Bretons. Les rumeurs d'un licenciement imminent ont circulé avec insistance, certains médias annonçant même son départ avant que le club ne décide de le maintenir en poste, au moins pour le déplacement à Toulouse. En conférence de presse, Beye a lui-même reconnu la précarité de sa situation avec une franchise notable : « On ne va pas jouer un jeu de dupes.
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Ça devait s’arrêter. Ça continue.
» Il a expliqué que les dirigeants avaient senti qu'il avait encore « l'énergie et les capacités pour faire gagner cette équipe ». Cette crise met en lumière le décalage entre les ambitions élevées du club et sa 10e place actuelle au classement.
Le nom de Philippe Clement a même été évoqué comme un potentiel successeur, indiquant que la direction prépare activement l'après-Beye. L'épisode où il aurait empêché ses joueurs d'aller saluer les supporters après la défaite a également été souligné comme une « grosse erreur » témoignant d'un manque d'expérience et d'une perte de contrôle.
Le match à Toulouse s'annonce donc comme un véritable ultimatum pour l'ancien consultant.
En résuméSous une pression immense, Habib Beye joue sa survie sur le banc du Stade Rennais lors du match contre Toulouse. Ce sursis accordé par sa direction s'apparente à une dernière chance, et un résultat négatif pourrait sceller définitivement son sort au sein d'un club aux attentes élevées.