Face à la pression, le technicien a pris la décision radicale d'écarter deux joueurs majeurs, Seko Fofana et Ludovic Blas, pour ce déplacement.
Après une série de cinq matchs sans victoire en championnat, la position d'Habib Beye est devenue extrêmement fragile. Maintenu in extremis par sa direction avant la rencontre face au TFC, il a lui-même reconnu la précarité de sa situation en conférence de presse : « Ce qu’il s’est passé, c’est qu’à un moment donné, ça devait s’arrêter, mais ça a continué, parce que des gens pensent encore que l’on a l’énergie pour changer la dynamique actuelle. » Dans ce contexte de "dernière chance", l'ancien international sénégalais a choisi de frapper fort pour tenter de reprendre en main un vestiaire qui semble lui échapper.
Seko Fofana, décrit comme l'un des meneurs d'une fronde interne, et Ludovic Blas, qui avait publiquement exprimé son mécontentement après un remplacement, ont été laissés à Rennes alors qu'ils sont physiquement aptes. Cette décision est interprétée comme un électrochoc visant à réaffirmer son autorité et à s'entourer d'hommes de confiance pour un match capital.
En réponse à cette mise à l'écart, les deux joueurs ont publié quasi simultanément sur Instagram une photo du centre d'entraînement vide, un geste perçu comme une réaction à leur sanction.
Cette situation expose au grand jour les tensions qui minent le club, actuellement 10e de Ligue 1 et loin de ses ambitions.
Le match contre Toulouse s'annonce donc décisif, non seulement pour le classement, mais aussi pour l'avenir d'Habib Beye à la tête de l'équipe.












