L'incident, qualifié de raciste par le camp normand, a suscité de fortes réactions et met en lumière la lutte contre les discriminations dans le football français. Lors du match nul (0-0) entre Toulouse et Le Havre, à la 91e minute, Aron Dönnum a effectué un geste devant le nez de Simon Ebonog, interprété par le camp havrais comme un acte à caractère raciste. L'entraîneur du Havre, Didier Digard, s'est montré particulièrement véhément en conférence de presse, qualifiant le geste d'« intolérable » et menaçant de quitter le monde du football si aucune sanction n'était prise : « Si ça en reste là, le foot, ce sera sans moi ». Le club normand a publié un communiqué pour condamner fermement l'acte et a demandé, par la voix de son directeur sportif Mathieu Bodmer, que l'incident soit consigné dans le rapport des délégués.
De son côté, Aron Dönnum a nié toute intention raciste, expliquant en zone mixte : « Je fais comme ça parce que ça sent mauvais.
Ça n’a rien à voir avec le racisme ».
Le Toulouse FC a soutenu son joueur, dénonçant des « accusations infondées » et une « instrumentalisation du geste ».
Face à l'ampleur de la controverse, le Conseil national de l'éthique (CNE) de la FFF s'est auto-saisi du dossier et l'a transmis à la commission de discipline de la LFP.
Le joueur norvégien risque une lourde sanction, pouvant aller jusqu'à dix matchs de suspension, conformément au règlement disciplinaire pour tout comportement discriminatoire.












