La joueuse réclame 3,5 millions d'euros d'indemnités, accusant son ancien club de ne pas l'avoir suffisamment soutenue après la violente agression dont elle a été victime. Selon son avocat, « son statut de victime se retourne contre elle ».

Hamraoui affirme avoir vécu un véritable « enfer » entre janvier et septembre 2022, évoluant au sein d'un vestiaire qu'elle décrit comme hostile.

De son côté, le Paris Saint-Germain se défend fermement de ces accusations.

Le club champion d'Europe en titre soutient avoir mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour accompagner sa joueuse durant cette période difficile.

La direction parisienne liste notamment la mise en place d'une protection rapprochée, un suivi psychologique et une surveillance par la médecine du travail.

Le PSG ajoute avoir activement cherché des portes de sortie prestigieuses pour la joueuse, des propositions qu'elle aurait toutes refusées. Le club a également pris la décision de se séparer d'Aminata Diallo, autre protagoniste de l'affaire. Cette confrontation judiciaire met en lumière les tensions profondes qui ont suivi l'agression et la gestion de la crise par le club, chaque partie présentant une version radicalement opposée des faits.