Consultant sportif depuis sa retraite, Adil Rami a témoigné de son expérience face au racisme, expliquant qu'on lui a dit "sale arabe" de nombreuses fois, que ce soit à Lille ou plus tard à Marseille. Il a détaillé un incident précis survenu lors de son passage à l'Olympique de Marseille, impliquant un de ses coéquipiers.

Sans le nommer directement, Rami a fourni des indices clairs : "Il parlait suffisamment bien français pour me dire deux fois, voire trois, ‘sale arabe’".

Il a ajouté : "Il n’y en a pas beaucoup des défenseurs argentins qui sont passés par Marseille et par Nice".

Ces descriptions ont immédiatement orienté les soupçons vers Renato Civelli.

Rami a exprimé des regrets quant à sa réaction à l'époque, soulignant qu'avec plus de maturité, il aurait pu agir différemment. "À ce moment-là, si j’avais eu plus de vice, de maturité, il aurait été suspendu longtemps", a-t-il confié, avant de conclure fermement : "Bref, en tout cas, je ne l’aime pas".