Cette nouvelle contre-performance accentue la pression sur l'entraîneur Franck Haise et révèle une fracture profonde avec les supporters.
La défaite face à Angers SCO, sur un but de Belkhdim, est le symptôme d'un mal bien plus profond qui ronge le club niçois. Il s'agit de la septième défaite d'affilée toutes compétitions confondues, et la cinquième en Ligue 1, une série noire qui a fait glisser le Gym à la 12e place du classement, à seulement six points de la zone de relégation. Le match s'est déroulé dans une ambiance glaciale à l'Allianz Riviera, quasiment vide suite à l'appel au boycott lancé par les groupes de supporters, notamment la Populaire Sud.
Cette rupture avec le public fait suite aux graves incidents survenus la semaine précédente, où des joueurs avaient été pris à partie après une défaite à Lorient.
Conséquence directe de ces tensions, les attaquants Terem Moffi et Jérémie Boga, cibles des supporters, étaient en arrêt maladie et absents pour la réception d'Angers.
L'entraîneur Franck Haise, qui a envisagé de quitter le club durant la semaine, a finalement décidé de rester, affirmant son envie de se battre. Cependant, sa position apparaît de plus en plus précaire face à une équipe en perdition, incapable de réagir et qui a terminé la rencontre face à Angers à dix après l'expulsion de Louchet. La situation est décrite comme un "naufrage" et une "crise totale", combinant une faillite sportive et une rupture avec son environnement.












