Il constate que l'euphorie passée pourrait nuire à la mobilisation nécessaire pour la lutte actuelle. "Ceux qui s'accrochent encore aux exploits de la Ligue des Champions doivent vite redescendre sur terre", a-t-il déclaré.

Cette prise de parole vise à provoquer un électrochoc psychologique au sein du club.

Eric Roy met en garde contre le danger de vivre dans "une espèce de passé récent", une attitude qui peut masquer les urgences du présent.

Pour lui, la lucidité doit remplacer toute forme de complaisance. Cette démarche illustre un défi commun aux clubs de moindre envergure qui connaissent un succès européen inattendu : la gestion de l'après.

Il s'agit de recadrer les attentes et de remobiliser les énergies sur des objectifs plus pragmatiques, une fois l'aventure européenne terminée.

L'entraîneur brestois assume ainsi son rôle de leader en rappelant à tous que la priorité absolue est la survie du club dans l'élite du football français.