L'instance dirigeante du football européen a manifestement l'intention d'ouvrir le marché aux géants du numérique en créant un lot spécifiquement conçu pour eux.
Ce lot, particulièrement attractif, concerne la diffusion de la meilleure affiche du mardi soir, pour laquelle des plateformes comme YouTube, Netflix, Apple ou Amazon sont considérées comme prioritaires.
Cette perspective est prise très au sérieux au sein de Canal+.
Maxime Saada, le président de la chaîne cryptée, a préparé ses équipes à ce qu'il qualifie de "scénario probable".
Dans une communication interne, il aurait exprimé son attente d'une offre émanant d'au moins une de ces plateformes, mentionnant spécifiquement YouTube. M. Saada a également indiqué un changement de stratégie pour son groupe, affirmant que Canal+ n'avait "plus vocation à diffuser 100% des matches" et visait une meilleure rentabilité. La perte potentielle d'une partie des droits de la Ligue des Champions pourrait ainsi se traduire par une économie substantielle, qui permettrait à Canal+ de réinvestir dans d'autres droits sportifs, notamment ceux de la Ligue 1. Le verdict de l'UEFA, attendu pour le mardi 18 novembre 2025, est donc crucial et pourrait marquer un tournant majeur dans la diffusion du football en France.










