Le Paris Saint-Germain se trouve à un tournant de sa campagne européenne, avec en ligne de mire une rencontre décisive contre l'Athletic Bilbao en Ligue des Champions.
Ce match est perçu comme une opportunité de consolider la confiance avant les phases à élimination directe.
L'analyse des performances parisiennes révèle une équipe aux multiples facettes.
D'un côté, l'entraîneur du Stade Rennais, Habib Beye, exprime un profond respect pour le PSG, soulignant sa capacité à élever son niveau de jeu au fil de la saison. Il rappelle leur parcours jusqu'en finale l'année précédente : « En début de saison précédente, le PSG n’était pas celui qu’il était en finale de Ligue des Champions fin mai.
Ils ont eu un vrai déclic en janvier.
» Cette montée en puissance est une marque de fabrique que les adversaires redoutent. De l'autre, la solidité de l'équipe repose sur des individualités de premier plan. Le gardien Matveï Safonov met en lumière le rôle crucial de son coéquipier Gianluigi Donnarumma, le qualifiant de décisif dans les moments critiques.
« Grâce à lui, certains matches ont été plus faciles.
Dans les moments où on était en difficulté, il nous a sauvés, par exemple contre Aston Villa au match retour », confie-t-il.
Cette dépendance aux exploits individuels est complétée par une approche tactique sophistiquée, celle de Luis Enrique, que Safonov décrit comme étant de « haut niveau ».
L'entraîneur espagnol prône une polyvalence et une liberté de mouvement qui créent un « chaos » difficile à contrer pour l'adversaire. Le défi pour Paris est donc de marier cette excellence tactique et individuelle avec une constance collective pour aller au bout de ses ambitions européennes.












