Plusieurs candidats, issus de différents bords politiques, ont déjà dévoilé des pans de leur programme axés sur cette thématique. Brahim El Batbouti, par exemple, avance quatre propositions majeures, incluant une demande claire pour "plus de policiers et de vidéo-surveillance". De son côté, Pascal Claverie érige la sécurité en "priorité absolue" de sa campagne, avec huit propositions concrètes visant à rassurer les habitants.

Cette insistance sur les moyens répressifs et technologiques reflète une réponse directe à un sentiment d'insécurité potentiellement croissant.

Même le groupe de gauche, représenté par Hervé Charles, ne peut ignorer le sujet.

Bien qu'il l'inscrive "dans un cadre très large" englobant la participation citoyenne, la lutte contre les discriminations, le logement et les déplacements, la sécurité reste un axe de son projet.

Cette approche plus globale suggère une volonté de traiter les causes de l'insécurité autant que ses symptômes, contrastant avec les approches plus directes des autres candidats. La convergence des programmes sur ce thème, malgré des nuances dans l'approche, indique que la sécurité sera probablement un, sinon le, principal champ de bataille électoral à Tarbes en 2026.