La députée La France Insoumise, Anaïs Belouassa-Cherifi, candidate à la mairie de Lyon pour 2026, a lancé sa campagne avec des propositions sécuritaires radicales. En confirmant la doctrine de son parti, elle propose de supprimer des caméras de vidéosurveillance et de désarmer la police municipale, préférant investir dans les effectifs humains. La campagne des municipales à Lyon est marquée par l'entrée en lice d'Anaïs Belouassa-Cherifi, qui porte un programme en rupture avec les politiques sécuritaires traditionnelles. La candidate de La France Insoumise (LFI) a officialisé le lancement de sa campagne par un meeting le 6 novembre, en réaffirmant les positions de son mouvement en matière de sécurité. Sa proposition phare consiste à réorienter les investissements de la vidéosurveillance vers les ressources humaines.
Concrètement, elle envisage de "supprimer des caméras pour recruter plus d'agents". Plus clivant encore, elle confirme sa volonté de désarmer la police municipale. Cette posture s'inscrit dans une vision de la sécurité qui privilégie la prévention et la police de proximité au détriment d'une approche jugée trop répressive et technologique. En choisissant de mettre en avant ces mesures, la candidate LFI prend le contre-pied de nombreux autres candidats à travers la France, qui font du renforcement de la police et de la vidéosurveillance un axe majeur de leur programme. Cette stratégie vise à mobiliser l'électorat de gauche radicale et à se démarquer nettement de la majorité écologiste actuelle, ainsi que des oppositions de droite et du centre.
Le débat sur la sécurité à Lyon s'annonce donc particulièrement polarisé.
En résuméLa candidate LFI à Lyon, Anaïs Belouassa-Cherifi, a lancé sa campagne avec un programme sécuritaire distinctif, prônant le désarmement de la police municipale et la réduction de la vidéosurveillance au profit d'agents de terrain. Cette position radicale place la sécurité au cœur d'un débat idéologique majeur pour les élections de 2026.