En réaction, Rachida Dati se montre déterminée et se positionne au-dessus des partis, se décrivant comme une "marque" capable de rassembler au-delà des étiquettes. Elle conserve d'ailleurs des soutiens de poids au sein de la macronie parisienne, comme Sylvain Maillard, qui s'est mis "en retrait" de la présidence de la fédération Renaissance de Paris pour continuer à la soutenir. Cette situation préfigure une campagne fratricide à droite, qui pourrait profiter à la gauche.
Municipales à Paris : la droite et le centre se déchirent, Renaissance lâche Rachida Dati
La préparation des élections municipales de 2026 à Paris est marquée par une profonde division à droite et au centre, le parti présidentiel Renaissance ayant choisi de soutenir Pierre-Yves Bournazel (Horizons) plutôt que la ministre de la Culture Rachida Dati (LR). Cette décision rebat les cartes et fragilise la stratégie d'union face à la gauche. La candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris, bien que solidement installée dans les sondages, se heurte à un obstacle majeur : le refus du parti présidentiel Renaissance de la soutenir. La commission d'investiture du parti de Gabriel Attal a en effet "validé à l'unanimité moins deux voix le soutien à Pierre-Yves Bournazel", candidat du parti Horizons d'Édouard Philippe. Cette décision crée une fracture béante au sein du bloc central et de la droite parisienne. Malgré son statut de ministre de la Culture, Rachida Dati se voit privée d'un soutien crucial, ce qui complique la perspective d'une union face à une gauche elle-même divisée. Plusieurs raisons expliquent cette défiance : les affaires judiciaires de la ministre, son style jugé "clivant", mais aussi des tensions personnelles avec Gabriel Attal.



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