Son alliance avec son ancien opposant Daniel Leca, qualifiée de "bidouille électorale", a provoqué l'émergence d'une candidature alternative à droite, menée par Erick Ducrocq.
La préparation des élections municipales à Compiègne est marquée par une configuration politique singulière.
Le maire sortant, Philippe Marini, en poste depuis 1987, a conclu une alliance avec Daniel Leca (UDI), l'un de ses anciens opposants. L'accord prévoit que M. Marini, en cas de victoire, lui cède son fauteuil de maire en cours de mandat, tout en conservant la présidence de l'agglomération. Cette manœuvre est vivement critiquée par Erick Ducrocq, ancien allié de Philippe Marini, qui la qualifie de "bidouille pour préserver l’équipe actuelle en simulant un changement". En réaction, Erick Ducrocq, qui avait claqué la porte de la majorité en 2020, a lancé une consultation sur les réseaux sociaux pour évaluer le soutien à une "vraie liste de droite". Il se positionne en rupture avec l'attelage Marini-Leca et critique également la candidature de l'ex-première adjointe Sophie Schwarz, qu'il accuse d'ambition personnelle.
Pour lui, "aucun des candidats n’est légitime pour incarner le changement".
Sa démarche vise à rassembler une droite déçue par les manœuvres politiques et à proposer une alternative fondée sur une "vraie rupture" avec la gestion actuelle de la ville.










