À gauche, le premier adjoint sortant Emmanuel Grégoire s'est positionné pour prendre la relève, portant les couleurs du Parti socialiste.

Dans une démarche visant à restaurer la confiance démocratique, il a notamment proposé d'interdire aux personnes condamnées pour corruption de se présenter aux élections municipales.

Au centre, la situation est plus complexe.

Pierre-Yves Bournazel, conseiller de Paris du parti Horizons d'Edouard Philippe, a annoncé sa candidature et a reçu le soutien de Renaissance, le parti présidentiel.

Ce ralliement constitue un revers pour Rachida Dati, la candidate des Républicains, qui espérait un soutien du camp macroniste.

Malgré cet isolement, la maire du 7e arrondissement reste déterminée à mener sa campagne jusqu'au bout, comptant sur son ancrage local et sa forte personnalité.

Cette fragmentation du bloc de droite et du centre pourrait rendre l'élection particulièrement imprévisible.

La multiplicité des candidats déclarés, chacun cherchant à occuper un espace politique distinct, promet une campagne intense où les stratégies d'alliance et les positionnements sur les grands enjeux parisiens seront décisifs.

La guerre Dati-Attal (ce dernier soutenant Bournazel) est décrite comme déclarée.