Contrairement à 2020, la gauche strasbourgeoise avance en ordre dispersé.

Les Écologistes, les Socialistes et La France insoumise ont annoncé qu'ils présenteraient des listes distinctes au premier tour. Cette division met fin à l'union passée et laisse présager une compétition interne féroce, où la question des alliances ne se posera qu'après le verdict des urnes. Cette situation pourrait fragiliser le camp progressiste face à une droite et une extrême droite mobilisées.

De son côté, la candidate du Rassemblement national, Virginie Joron, a fait une entrée remarquée dans la campagne en utilisant l'intelligence artificielle pour créer une vidéo dénonçant la saleté supposée de la ville.

Le clip montrait des rues de Strasbourg jonchées de déchets, des images qui se sont avérées être des créations numériques.

Face à la polémique, l'élue a assumé sa démarche, déclarant qu'elle en ferait d'autres.

Cette utilisation de l'IA à des fins politiques soulève des questions sur la manipulation de l'information et la sincérité du débat public, marquant potentiellement un tournant dans les stratégies de campagne.