Selon plusieurs articles, ces élections seront bien plus qu'une simple consultation locale.
Elles serviront de baromètre pour mesurer l'état des rapports de force entre le bloc central, la gauche et l'extrême droite. Pour le Rassemblement national, il s'agira de confirmer son ancrage territorial et de conquérir de nouvelles villes pour asseoir sa crédibilité en tant que parti de gouvernement. Pour la gauche, divisée depuis l'implosion de la NUPES, ces élections seront l'occasion de tester différentes stratégies d'alliance, entre union et autonomie, et de voir quelle ligne politique parvient à mobiliser l'électorat. Pour la majorité présidentielle et ses alliés, l'enjeu sera de conserver leurs bastions et de démontrer leur capacité de résistance face à la montée des oppositions.
L'analyste politique Frédéric Dabi souligne que, traditionnellement, "les maires sortants sont favoris et l’alternance reste l’exception", mais le contexte politique national particulièrement instable pourrait rebattre les cartes.
Ainsi, les résultats du scrutin de 2026 seront scrutés à la loupe et interprétés comme une répétition générale avant le "big bang de la présidentielle".











