Alors que la maire actuelle Anne Hidalgo ne se représentera pas, la bataille pour sa succession à la tête de Paris s'annonce disputée. Plusieurs candidats de premier plan, dont Rachida Dati pour la droite et Emmanuel Grégoire pour le camp socialiste, sont déjà dans les starting-blocks, tandis que la majorité présidentielle peine à trouver son champion. Du côté de la majorité sortante, Emmanuel Grégoire, premier adjoint, se positionne pour prendre la relève. Il axe sa pré-campagne sur la probité, proposant une loi pour exiger un casier judiciaire vierge de corruption pour les candidats aux municipales, une manière de se démarquer dans un contexte de méfiance envers les élus. À droite, Rachida Dati, malgré les difficultés et le soutien fluctuant de la majorité présidentielle, reste déterminée à conquérir la capitale.
Elle a reçu l'appui du ministre Benjamin Haddad, qui voit en elle la seule capable de "faire gagner Paris", illustrant les divisions au sein du camp macroniste.
Ce dernier est en effet fragmenté, avec la candidature de Pierre-Yves Bournazel (Horizons), proche d'Édouard Philippe, qui se présente comme une alternative.
Il se sent pousser des ailes, fort du soutien de Renaissance, et cherche à incarner une voie médiane.
Cette multiplication des candidatures au centre et à droite pourrait complexifier le scrutin, tandis qu'à gauche, Emmanuel Grégoire devra rassembler au-delà du Parti socialiste pour espérer conserver la mairie face à une opposition déterminée.
En résuméLa course à la mairie de Paris pour 2026 est ouverte avec plusieurs candidats déclarés. Emmanuel Grégoire porte les couleurs de la majorité sortante en misant sur la probité, tandis qu'à droite, Rachida Dati maintient sa candidature malgré les divisions du camp présidentiel, où Pierre-Yves Bournazel se présente également, créant un paysage politique fragmenté.