Une série d'articles intitulée "Municipales 2026, six mois avant" dresse un panorama complet des enjeux à venir.

Selon l'analyste politique Frédéric Dabi, "les maires sortants sont favoris et l’alternance reste l’exception", soulignant la prime à la notoriété et au bilan local.

Cependant, un autre volet met en lumière un phénomène notable : de nombreux maires, "épuisés, s’estimant trop âgés, ou désireux de passer à autre chose", ont choisi de ne pas se représenter, créant des situations de vacance du pouvoir et ouvrant le jeu politique. Le contexte national joue un rôle de plus en plus prépondérant. Ces élections seront les dernières avant la présidentielle de 2027, ce qui en fait un enjeu stratégique pour tous les partis, y compris le Rassemblement National qui espère capitaliser sur sa dynamique.

Les enjeux varient fortement d'une ville à l'autre, de Beaucaire où le risque RN est une réalité, à Montpellier où une "folle campagne" s'annonce, ou encore à Nîmes avec le "délicat héritage Fournier".

Cette élection sera donc le reflet d'un équilibre complexe entre les préoccupations locales, la popularité des élus en place et les grandes tendances politiques nationales qui traversent le pays.