Usure, complexité administrative, et difficultés à trouver des successeurs expliquent ce phénomène qui interroge sur la crise des vocations politiques locales. Le phénomène est notable et touche des communes de toutes tailles. À Neuvillette, le maire Daniel Wallet "passe le flambeau après vingt-cinq ans de mandat", estimant qu'il est "temps de laisser la place à une équipe plus jeune". À Mennevret, Philippe Roisin, élu en 2023, annonce déjà qu'il ne se représentera pas, évoquant un "choix de vie" pour privilégier sa vie personnelle après avoir découvert un poste aux "multiples facettes et qui requiert de nombreuses compétences". De même, à Saint-Denis-d'Aclon, Philippe Lefebvre "rendra son écharpe" pour "laisser la place aux jeunes".
À Rots, Michel Bourguignon met fin à son 5e mandat, tandis qu'à Cairon, le maire Dominique Rouzic met un terme à 30 ans de carrière politique.
Une série d'articles souligne que de nombreux élus sont "épuisés" ou "s'estimant trop âgés". Cette tendance, qualifiée de "mandat pénible" par un article sur le maire de Tennie, Michel Patry, s'explique par une charge de travail croissante, une complexité administrative accrue et parfois un sentiment de lassitude face aux incivilités. Pour les petites communes, le départ d'un maire expérimenté pose souvent la question cruciale de la succession, dans un contexte de crise du bénévolat et de difficulté à mobiliser de nouveaux candidats pour la vie publique.











