Auparavant, les électeurs des villages de moins de 1 000 habitants pouvaient voter pour des candidats de listes différentes (panachage), rayer des noms et ajouter des candidats. Dès mars 2026, ils devront voter pour une liste complète, bloquée et paritaire, composée d'autant d'hommes que de femmes.

Ce changement vise à renforcer la parité en politique locale, mais il soulève des défis pratiques considérables.

La constitution de listes complètes et paritaires dans les petites communes, où le vivier de candidats potentiels est limité, est une source d'inquiétude. Un article cite un élu qui « plaint les futures têtes de listes qui doivent se séparer de postulants hommes pour des postulantes femmes peut-être moins motivées », illustrant la difficulté perçue à mobiliser un nombre égal de candidates. Cette nouvelle contrainte pourrait complexifier la formation des listes et potentiellement décourager des vocations, comme le suggère un lecteur exprimant sa « démotivation électorale » face à des listes « uniques et bloquées ».

La fin du panachage représente également une perte de flexibilité pour les électeurs, habitués à composer leur propre conseil municipal en choisissant des personnalités plutôt qu'une équipe entière. L'impact de cette réforme sur la participation et la représentation dans les zones rurales sera donc un enjeu majeur du scrutin de 2026.