Le spécialiste Gilles Kepel confirme que l'« entrisme » sera un « très gros enjeu des élections municipales ».

Les articles décrivent plusieurs modes opératoires : le financement de campagnes en échange de faveurs, la pression pour obtenir des logements sociaux, des permis de construire ou des marchés publics, ou encore l'infiltration de listes électorales par des individus liés au trafic. Les maires sont en première ligne, confrontés à des « pressions très fortes ». Le sénateur LR Etienne Blanc explique que les prérogatives des communes « les rendent particulièrement vulnérables ».

La corruption est décrite comme « constitutive de la criminalité organisée », qui ne peut prospérer sans « entrées dans les sphères privées et publiques ». Face à ce risque, des mesures commencent à être prises, comme la création à Marseille par le procureur Nicolas Bessone d'une cellule spéciale dédiée à la lutte anticorruption, une première en France.