Le maire écologiste sortant, Grégory Doucet, peine à rassembler son camp, faisant face à une candidature concurrente de La France Insoumise. Grégory Doucet a officiellement lancé sa campagne en annonçant une union de la gauche, mais sans La France Insoumise (LFI).
Cette stratégie d'alliance avec le Parti Socialiste, incarnée par son ancienne adjointe Sandrine Runel, vise à consolider un pôle social-écologiste.
Ensemble, ils fustigent la candidature de Jean-Michel Aulas, qualifiée d'« offensive des droites dures » et de « populiste ». Cependant, cette union est fragilisée par la candidature de la députée LFI Anaïs Belouassa-Cherifi, qui a lancé sa propre campagne sous le slogan « Faire mieux pour Lyon ». Cette fragmentation de la gauche est perçue avec inquiétude par certains alliés, comme le parti Place Publique, qui se dit « inquiet » des sondages mais souhaite « jouer collectif » avec les écologistes. Pendant ce temps, le maire sortant tente de temporiser, affirmant que « ce n’est pas le temps de la campagne », une posture en décalage avec l'activisme de ses concurrents. Cette situation complexe met en lumière les difficultés de la gauche à présenter un front uni dans une métropole clé, alors que la droite et le centre semblent se rassembler derrière une figure populaire et puissante, transformant la bataille des réseaux sociaux et des programmes en un véritable test pour la majorité sortante.











