Cette démarche vise à consolider une base électorale commune et à maximiser leurs chances de victoire.

À Marseille, cette alliance prend la forme d'une « OPA à droite », avec la constitution d'un groupe commun « Rassemblement marseillais (RN-UDR) » au sein du conseil des 9e et 10e arrondissements.

Cette manœuvre est perçue comme une tentative de « vampirisation » de la droite traditionnelle par le parti de Marine Le Pen. Thierry d’Aigremont, une figure locale, souligne que le RN part « d’une page blanche » en s'engageant pour la première fois dans une élection municipale avec un allié dès le premier tour. Cette stratégie d'union, longtemps débattue, trouve ici une application concrète, illustrant la volonté du RN et de ses nouveaux partenaires de briser les anciens clivages pour conquérir des bastions locaux, en particulier dans des régions où l'électorat de droite est fragmenté.