Le débat sur une primaire élargie agite les états-majors, tandis que sur le terrain, des logiques d'alliances plus souples se dessinent pour les municipales. Le parti Les Républicains (LR) a convoqué un conseil stratégique pour lancer la réflexion sur le mode de désignation de son candidat pour 2027. Plusieurs figures du parti, comme Laurent Wauquiez et David Lisnard, plaident pour une primaire très large, allant « de Gérald Darmanin à Sarah Knafo », tout en excluant le Rassemblement National.
De manière surprenante, Éric Zemmour s'est dit favorable à cette idée, lançant un « Chiche !
».
Cette discussion sur une potentielle union des droites et du centre au niveau national contraste avec les stratégies locales.
François-Xavier Bellamy (LR) a clarifié cette position à géométrie variable : s'il est opposé à une alliance avec le bloc central pour la présidentielle car « le macronisme a échoué », il l'envisage pour les municipales.
Dans des villes comme Lyon ou Marseille, l'objectif est clair : « tout pour sortir la gauche ». Cette dualité stratégique illustre le dilemme de la droite : comment se différencier du pouvoir en place au niveau national tout en s'alliant avec lui localement pour conquérir des mairies ? Cette tension entre pureté idéologique et pragmatisme électoral sera l'un des enjeux majeurs des mois à venir pour la droite.











