À gauche, la situation est également complexe mais stratégiquement différente.

Le socialiste Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, est le mieux positionné avec 20 à 22 % des voix.

Il devance ses potentiels rivaux et alliés, l'écologiste David Belliard (13 %) et l'insoumise Sophia Chikirou (12 %).

Les négociations achoppent sur la stratégie d'union, les Écologistes souhaitant une alliance avec LFI dès le premier tour, ce que les socialistes rejettent. L'enjeu majeur réside dans la capacité de la gauche à se rassembler pour le second tour.

En effet, dans l'hypothèse d'une triangulaire, une liste de gauche unie menée par Emmanuel Grégoire l'emporterait avec 42 % des voix, devançant Rachida Dati (39 %).

La division à droite pourrait donc paradoxalement profiter à la gauche, à condition que cette dernière surmonte ses propres divisions après le premier tour.