Cette décision est cependant marquée par une rupture politique majeure : ses anciens alliés des Écologistes ont choisi de présenter leur propre liste.
Après trois mandats successifs, Marc Gricourt souhaite poursuivre son action à la tête de la ville pour, dit-il, défendre les politiques publiques mises en place depuis son élection en 2008. Sa candidature, annoncée sur Val de Loire TV et dans La Nouvelle République, vise à consolider son bilan.
Cependant, la donne politique a changé.
Contrairement aux scrutins précédents, il ne pourra pas compter sur le soutien des Écologistes.
Ces derniers ont décidé de faire cavalier seul, ce qui fragmente l'électorat de gauche et pourrait rendre l'élection plus compétitive. Cette scission illustre les tensions croissantes au sein des alliances de gauche dans plusieurs villes de France, où les écologistes cherchent à affirmer leur propre leadership et leur programme.
Pour Marc Gricourt, la campagne s'annonce donc plus complexe : il devra non seulement affronter l'opposition de droite mais aussi une concurrence sur sa gauche, l'obligeant à défendre son bilan tout en cherchant à rassembler un électorat potentiellement divisé.










