Dès l'annonce de sa candidature le 2 novembre 2025, Nordine Raymond a fait l'objet d'une "vague d'insultes racistes", selon les termes rapportés par plusieurs articles.
Le candidat lui-même a exprimé son désarroi face à cette situation, déclarant : "Ça met en colère, puis ça rend triste".
Cette attaque coordonnée de cyberharcèlement illustre la brutalisation du débat public et la banalisation des discours de haine en ligne.
Cet événement s'inscrit dans un contexte politique déjà tendu à Bordeaux.
Les articles mentionnent que le débat sur les orientations budgétaires au conseil municipal s'est transformé en un "affrontement politique total" et une "bataille électorale" anticipée. L'agression subie par le candidat LFI n'est donc pas un acte isolé mais le symptôme d'une campagne qui s'annonce particulièrement acrimonieuse.
Elle soulève des questions cruciales sur la protection des candidats face à la violence en ligne et sur la responsabilité des plateformes dans la modération des contenus haineux, à un moment où la diversité des profils en politique est un enjeu démocratique majeur.











