Cette décision, qualifiée de "longue, personnelle", met fin aux spéculations sur une possible division au sein du Parti Socialiste brestois.

Après avoir envisagé une candidature, Yohann Nédélec a finalement choisi la voie de l'unité, un geste stratégique majeur pour la gauche locale.

Il a justifié son choix en déclarant : "Je ne vois pas ce qu’une division aurait pu apporter au sein de ma propre famille politique". Ce ralliement précoce permet au maire sortant, François Cuillandre, de consolider sa position et de préparer la campagne en présentant un front uni. Contrairement à d'autres grandes villes où la gauche se présente en ordre dispersé, la situation à Brest témoigne d'une volonté de cohésion pour conserver la mairie.

Cette alliance interne au PS vise à éviter une primaire fratricide et à concentrer les forces contre les oppositions de droite et du centre. La décision de Nédélec de s'effacer au profit de l'édile en place est perçue comme un acte de responsabilité politique qui renforce la candidature de la majorité sortante et clarifie le paysage politique brestois à l'approche du scrutin.