Ces ajustements visent à moderniser et à uniformiser le processus électoral sur l'ensemble du territoire.
L'une des principales nouveautés concerne les communes de moins de 1 000 habitants. Pour la première fois, le scrutin de liste paritaire s'appliquera à toutes les municipalités, mettant fin à la pratique du panachage qui permettait de rayer des noms ou de voter pour des candidats de listes différentes. Cette réforme, issue de la loi du 21 mai 2025, vise à "favoriser la cohésion dans les conseils municipaux", bien que certains élus, comme la maire d'Ugny-le-Gay, soulignent la difficulté de respecter la parité dans les très petites communes. Par ailleurs, une vigilance accrue sera portée sur les comptes de campagne, notamment dans les communes de plus de 9 000 habitants. La Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) a précisé que toutes les dépenses, y compris celles liées à l'activité numérique, doivent être intégrées. Me Corentin Congard, avocat, souligne que "les frais liés aux réseaux sociaux sont concernés au même titre que les dépenses classiques", ce qui inclut l'embauche d'un community manager ou l'achat de matériel de production de contenu. De plus, la publicité sponsorisée est formellement interdite durant les six mois précédant le scrutin.
Enfin, les dates limites pour s'inscrire sur les listes électorales sont fixées au 4 février 2026 pour la procédure en ligne et au 6 février auprès des mairies, des échéances à ne pas manquer pour pouvoir participer au vote.










