Condamné définitivement pour fraude fiscale et blanchiment aggravé, ayant dissimulé environ 13 millions d'euros au fisc, Patrick Balkany voit ses espoirs de retour électoral anéantis.

Son avocat a qualifié la décision de "peine de mort politique" et d'"excessivement sévère", arguant que les peines d'inéligibilité pour des délits similaires sont généralement plus courtes. M. Balkany lui-même a qualifié la sanction de "grotesque" et d'"antidémocratique", affirmant que les électeurs devraient avoir le droit de choisir leurs représentants. Malgré ce revers juridique, il a déclaré avec défi qu'il constituerait tout de même une liste pour l'élection, suggérant son intention de rester un acteur politique clé dans la ville, peut-être en soutenant un successeur désigné. Cet acte judiciaire final clôt un chapitre important de la politique locale française, mettant fin aux ambitions électorales directes d'une figure qui a dominé Levallois pendant des décennies.