Cette fragmentation pourrait s'avérer préjudiciable au second tour.

À gauche, le socialiste Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, mène avec 20 à 22 % des voix, devançant ses concurrents écologiste et insoumis.

Le sondage explore plusieurs scénarios d'alliances, mais une hypothèse clé est celle d'une triangulaire au second tour.

Dans ce cas, une gauche unie menée par M. Grégoire pourrait l'emporter avec 42 % des voix contre 39 % pour Mme Dati, si M. Bournazel se maintenait.

Cette situation met en évidence le paysage politique fracturé de la capitale et le rôle crucial que joueront les alliances et les reports de voix. Le statut de ministre de Mme Dati lui confère une forte notoriété, mais la division de son camp constitue son principal défi pour conquérir la mairie de Paris.