Cette "crise des vocations" est particulièrement prégnante dans les petites et moyennes communes, où les maires doivent souvent jongler entre leurs responsabilités d'élu, leur vie professionnelle et leur vie familiale. La complexité administrative, les tensions avec les administrés et les menaces, comme l'illustre le retrait d'un candidat à Ermont, sont autant de facteurs qui découragent l'engagement.

Cette situation pose un véritable défi pour la démocratie locale.

Sans un nombre suffisant de candidats, le risque est de voir des listes uniques se multiplier, voire des communes se retrouver sans personne pour les administrer, affaiblissant ainsi la vitalité du tissu démocratique français à son échelon le plus fondamental.