Cette union de centre-droit vise à renverser le maire sortant, Philippe Marini (LR), en place depuis plusieurs décennies. L'analyse de cette alliance révèle une fracture profonde au sein de l'ancienne majorité.

Sophie Schwarz et Etienne Diot, tous deux élus en 2014 avec Philippe Marini, se positionnent désormais en adversaires résolus du « système Marini ».

Leur union est présentée comme une « relève » plutôt qu'une « revanche ».

Etienne Diot, qui avait rejoint l'opposition en 2020, s'est dit « profondément choqué » par la manière dont Sophie Schwarz a été démise de ses fonctions par le maire après s'être opposée à l'alliance de ce dernier avec Daniel Leca. Eric de Valroger, directeur de campagne de Philippe Marini, qualifie cet accord de « calcul électoral » et d'« attelage contre nature » qui « se déchirera dès le lendemain de l’élection ». En cas de victoire, le tandem a déjà défini la répartition des rôles : Sophie Schwarz serait maire et Etienne Diot premier adjoint aux finances. Leur programme met l'accent sur la sécurité, avec la promesse de doubler le nombre de caméras et de créer un véritable commissariat de police municipale.

Ils s'engagent également à ne pas augmenter les impôts et à rendre la ville « 100% accessible » d'ici 2032.

Cette candidature commune rebat les cartes et promet une campagne animée, en critiquant un système jugé « à bout de souffle » où, selon Etienne Diot, « soit tu suis et tu te tais, soit on te vire ».