Cette décision fait suite à sa victoire lors d'une primaire interne au Parti socialiste, le 6 novembre, où il a largement devancé son opposante, Isabelle Montanari.
L'analyse de cette candidature met en exergue un cas de longévité politique notable à la tête d'une grande métropole française. En poste depuis 2001, François Cuillandre incarne une forme de stabilité et de continuité. Son choix de se représenter, malgré la durée de ses mandats précédents, témoigne de sa volonté de poursuivre les projets engagés et de son attachement à la ville.
Dans une déclaration, il a affirmé ne pas se sentir « usé » et être prêt à relever les défis à venir.
Sa candidature s'inscrit dans un contexte où la gauche brestoise, bien qu'historiquement bien implantée, doit faire face à de nouvelles dynamiques politiques. L'écologiste Glen Dissaux a également annoncé sa candidature, marquant une potentielle division au sein des forces de gauche et écologistes, même si ce dernier reste ouvert à la discussion. La campagne de François Cuillandre devra donc non seulement défendre son bilan de plus de deux décennies, mais aussi convaincre de sa capacité à renouveler sa vision pour l'avenir de Brest. La primaire socialiste, bien que remportée avec une large majorité parmi les 80 votants, a révélé l'existence de voix alternatives au sein de son propre camp, incarnées par Isabelle Montanari. Le défi pour le maire sortant sera de rassembler au-delà de sa base militante pour affronter une opposition potentiellement fragmentée mais déterminée.












