Luca Togni, qui a passé 34 ans dans la police, justifie son engagement par la volonté de « joindre ses convictions à ses actes ».

Cette « prise de taille », qualifiée de « binôme de choc » par le député européen Gilles Pennelle, vise à crédibiliser le programme du RN sur les questions régaliennes et à rassurer un électorat plus large.

L'objectif affiché est ambitieux : obtenir un « score à deux chiffres », ce qui est considéré comme le « minimum syndical » dans une ville où le parti a toujours eu des difficultés électorales. Cette candidature s'inscrit dans une stratégie nationale de « conquête du pouvoir » local par le RN, qui cherche à s'implanter durablement dans les grandes villes en présentant des candidats issus de la société civile et des institutions. La campagne à Rennes sera donc un test important pour mesurer la progression du parti dans des territoires qui lui sont historiquement défavorables.