Ces manœuvres illustrent la recomposition en cours dans ce spectre politique, entre fidélités locales et logiques de partis nationaux.

À Compiègne, la scène politique est particulièrement agitée.

Sophie Schwarz, ancienne première adjointe du maire sortant Philippe Marini (LR), s'est alliée à Etienne Diot (Renaissance), lui-même ancien proche du maire, pour former une liste commune.

Cette union des « challengers » vise à renverser ce qu'ils qualifient de « système Marini ». Le maire sortant a qualifié cette manœuvre d'« alliance des traîtres » et de la « rancœur ». La situation est également tendue à Amiens, où le candidat Les Républicains, Aurélien Caron, peine à trouver un accord programmatique avec le maire sortant divers centre, Hubert de Jenlis, pour un rassemblement dès le premier tour.

À Tours, les articles parlent d'une « cacophonie » à droite, illustrant les difficultés à présenter un front uni. Une autre dynamique notable est l'alliance locale entre Les Républicains et Reconquête à Bourg-en-Bresse.

Des élus LR ont rejoint la liste du candidat zemmouriste Benoît de Boysson, une initiative qui pourrait se reproduire ailleurs, tandis que la direction nationale de LR reste silencieuse.

Ces exemples témoignent d'un paysage politique où les lignes traditionnelles sont bousculées, les alliances se faisant et se défaisant au gré des contextes locaux et des ambitions personnelles, souvent en opposition avec les maires en place depuis de longues années.