Cependant, l'issue d'un second tour face à Benoît Payan lui serait défavorable.

Cette dynamique précoce structure les stratégies des différents camps.

Du côté du Rassemblement National, le député Franck Allisio a officialisé sa candidature et cible directement le maire sortant. « Mon adversaire, c’est Benoît Payan », a-t-il déclaré, axant sa campagne sur le thème de « remettre Marseille en ordre » et faisant des arrondissements populaires sa priorité. À gauche, le paysage se complexifie avec l'annonce d'une alliance entre La France Insoumise et le collectif écologiste dissident Vaï, co-fondé par Sébastien Barles, actuel adjoint à la transition écologique de Benoît Payan. Cette alliance, qui se place dans « un esprit de rassemblement de toute la gauche », se construit en opposition à la « verticalité du pouvoir » municipal actuel et ferme la porte à une liste commune avec le Printemps Marseillais au premier tour.

Tandis que Benoît Payan n'a pas encore officialisé sa candidature, ces mouvements dessinent les contours d'une élection qui pourrait se jouer à quatre, voire plus, avec des alliances et des trahisons potentielles à tous les niveaux.