L'entrée en lice de Jean-Michel Aulas, figure emblématique du monde des affaires et du football, a été qualifiée de candidature "trumpiste" par ses adversaires écologistes, qui voient en lui un "millionnaire" déconnecté des réalités locales. Soutenu par des personnalités nationales comme le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui a déclaré que s'il était Lyonnais, il voterait pour lui "sans état d'âme", Aulas mène une campagne de terrain active. La division de la gauche est un autre facteur clé de ce scrutin. Alors que Grégory Doucet a lancé sa propre campagne, La France insoumise, par la voix de sa candidate et députée Anaïs Belouassa-Cherifi, a officialisé une candidature autonome. Lors de son premier meeting, elle a vivement attaqué Jean-Michel Aulas, le qualifiant de "guignol de la droite et de la macronie agonisante", tout en critiquant le bilan de la majorité écologiste. Cette fragmentation affaiblit le front de gauche qui avait permis l'élection de Grégory Doucet en 2020. La campagne de LFI s'articule autour de propositions radicales comme la réquisition des logements vacants et l'instauration d'un référendum d'initiative citoyenne, marquant une nette différence avec l'approche des écologistes et de leurs alliés socialistes.
Municipales à Lyon : Une course à trois se dessine entre Aulas, Doucet et la gauche radicale
La campagne pour la mairie de Lyon s'intensifie avec la confirmation d'une compétition tripartite. L'ancien président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, soutenu par la droite et le camp présidentiel, se positionne face au maire écologiste sortant, Grégory Doucet, tandis que La France insoumise présente sa propre candidate, fragmentant davantage le paysage politique.



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Autrice d’Illégitimes (Fayard, 2021), Nesrine Slaoui décortique le mythe méritocratique à travers le prisme du féminisme intersectionnel.

Les services de renseignements ukrainiens derrière la mort d’un haut gradé russe ? Fanil Fanisovich Sarvarov, chef du département de la formation opérationnelle au sein de l’état-major de l’armée de Vladimir Poutine, a été tué ce lundi 22 décembre à Moscou, dans l’explosion d’une voiture.Selon les premiers éléments de l’enquête, un engin explosif avait été déposé sous le véhicule qui a explosé dans une rue de la capitale russe. Le général, né en mars 1969 dans l’oblast de Perm, dans le Centre-Ouest de la Russie, a succombé à ses blessures à l’hôpital, ont annoncé les autorités.Militaire depuis les années 1990Selon les informations communiquées par la presse russe, Fanil Sarvarov a gravi les échelons de la hiérarchie militaire depuis son diplôme obtenu en 1990 dans une école militaire de Kazan, à l’est de Moscou. Il a notamment participé à la guerre de Tchétchénie dans les années 1990, avant de rejoindre la « Direction principale des opérations de l’état-major des forces armées ».Fanil Sarvarov, selon l’agence de presse Tass, a ensuite été envoyé en Syrie en 2015 et 2016, avant d’être nommé chef de la Direction de l’entraînement des forces armées.Le lieutenant général a été décoré de plusieurs distinctions au long de sa carrière militaire, notamment l’Ordre du courage et l’Ordre du Mérite pour la patrie. Il n’est pas précisé, ni par la presse russe, ni par le ministère de la Défense, si Fanil Sarvarov a participé à la guerre en Ukraine depuis le début du conflit. Mais en février 2024, le militaire était promu lieutenant général par décret présidentiel.Un nouvel assassinat ?Selon l’agence de presse Tass, Vladimir Poutine a été informé de l’explosion. Une enquête pour « meurtre » et « trafic d’explosifs » a été ouverte par les services russes, a annoncé le Comité d’enquête. Selon cette source, l’une des pistes étudiées est celle « liée » aux « services spéciaux ukrainiens ».Car la mort de Fanil Sarvarov rappelle celle d’un autre haut gradé : Iaroslav Moskalik en avril 2025. Le général avait été tué dans l’explosion d’une voiture près de Moscou.Depuis le début de la guerre en Ukraine, des opérations ciblées, menées par les services de renseignements russes ou ukrainiens, ont régulièrement lieu. « Essayer d’éliminer un responsable politique ou économique ou un haut gradé est un classique de la guerre », expliquait au Parisien Stéphane Audrand, consultant en risques internationaux, en septembre dernier après la mort du PDG russe Alexandre Tiounine.« C’est évident que la politique d’exécution extraterritoriale rentre en ligne de compte dans une guerre. Dans ce conflit particulièrement, il y a un redoublement de vigilance de la protection des personnalités des deux camps », abondait Guillaume Ancel, notre expert militaire.Et encore plus, peut-être, en cette fin d’année, alors que les négociations entre Moscou et Kiev, par l’intermédiaire de Washington, « sont à leur paroxysme », expliquait récemment le spécialiste.Ce week-end, des « échanges positifs » ont eu lieu en Floride, ont salué les représentants ukrainiens et américains. En cas d’échec des pourparlers, Volodymyr Zelensky avait appelé les États-Unis à mettre la « pression totale » sur la Russie pour faire cesser la guerre.

Les élections municipales ont lieu en mars 2026. Les instituts de sondages donnent déjà le pouls à travers plusieurs enquêtes : les résultats sont riches d'enseignement.

Selon la chaîne américaine NBC les responsables israéliens «se préparent à informer le président Donald Trump des options pour une nouvelle attaque» contre l’Iran, a affirmé samedi NBC, sur la base de sources anonymes.





