L'entrée en lice de Jean-Michel Aulas, figure emblématique du monde des affaires et du football, a été qualifiée de candidature "trumpiste" par ses adversaires écologistes, qui voient en lui un "millionnaire" déconnecté des réalités locales. Soutenu par des personnalités nationales comme le ministre de la Justice Gérald Darmanin, qui a déclaré que s'il était Lyonnais, il voterait pour lui "sans état d'âme", Aulas mène une campagne de terrain active. La division de la gauche est un autre facteur clé de ce scrutin. Alors que Grégory Doucet a lancé sa propre campagne, La France insoumise, par la voix de sa candidate et députée Anaïs Belouassa-Cherifi, a officialisé une candidature autonome. Lors de son premier meeting, elle a vivement attaqué Jean-Michel Aulas, le qualifiant de "guignol de la droite et de la macronie agonisante", tout en critiquant le bilan de la majorité écologiste. Cette fragmentation affaiblit le front de gauche qui avait permis l'élection de Grégory Doucet en 2020. La campagne de LFI s'articule autour de propositions radicales comme la réquisition des logements vacants et l'instauration d'un référendum d'initiative citoyenne, marquant une nette différence avec l'approche des écologistes et de leurs alliés socialistes.