Cette décision marginalise la candidature de Rachida Dati, pourtant mieux placée dans les sondages, et redessine les alliances en vue de 2026. Gabriel Attal a matérialisé son soutien en participant à une opération de tractage aux côtés de Pierre-Yves Bournazel dans le 18e arrondissement de Paris. L'ancien Premier ministre a justifié ce choix en déclarant qu'il "croit plutôt à l’apaisement qu’à la brutalité", une pique à peine voilée envers le style jugé plus clivant de Rachida Dati.

Cette prise de position est un pari politique audacieux, car un récent sondage Ifop-Fiducial crédite la maire du 7e arrondissement de 26 à 28% d'intentions de vote, loin devant Pierre-Yves Bournazel qui plafonne entre 14 et 15%.

Malgré ces chiffres, Gabriel Attal se montre confiant, affirmant que "la campagne démarre" et qu'il trouve son candidat "plutôt très haut".

La décision, présentée comme "quasi unanime" au sein des instances de Renaissance, révèle néanmoins des fractures, le député Sylvain Maillard ayant par exemple annoncé son soutien à Rachida Dati.

Pendant ce temps, à gauche, des manœuvres s'opèrent également, les articles mentionnant des rapprochements entre le premier adjoint Emmanuel Grégoire (PS) et l'Insoumise Sophia Chikirou.