Cette situation préfigure une élection ouverte où chaque camp peine à présenter un front uni.

À droite et au centre, le maire sortant Hubert de Jenlis (divers centre), bien que n'ayant pas encore officialisé sa candidature, est au cœur des manœuvres. Les négociations en vue d'un rassemblement avec Aurélien Caron (Les Républicains) ont échoué, ce dernier déplorant une absence d'accord programmatique et un blocage sur la dissociation des postes de maire et de président de la métropole.

À gauche, le paysage est tout aussi morcelé.

Le candidat socialiste Frédéric Fauvet a reçu le soutien de Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, consolidant une alliance PS-Verts.

Cependant, cette union se construit sans La France insoumise, qui semble faire cavalier seul.

Parallèlement, la campagne de Julia Bellina (sans étiquette), menée par Renaud Deschamps, se montre offensive, allant jusqu'à saisir le préfet pour des accusations de "violations du code électoral" par le maire sortant, qui utiliserait ses fonctions pour une promotion pré-électorale. Hubert de Jenlis se défend en affirmant être un "maire au travail" et que les événements incriminés relèvent de la communication interne habituelle.