Cette réforme, qui met fin au panachage, vise à renforcer la parité mais représente un défi organisationnel pour de nombreux maires ruraux. Jusqu'à présent, les électeurs de ces petites communes pouvaient voter pour des candidats de listes différentes (panachage).

Désormais, ils devront voter pour une liste complète, bloquée et paritaire, où l'alternance homme-femme est respectée. Ce changement, l'une des trois grandes modifications pour le scrutin de 2026, est décrit comme un "casse-tête" pour les élus locaux. Dans des départements ruraux comme l'Indre-et-Loire ou le Morbihan, où de nombreuses communes sont concernées, les maires expriment leurs difficultés à constituer des listes complètes respectant cette nouvelle contrainte. Certains craignent une crise des vocations, la recherche de candidates et de candidats devenant plus ardue. Un élu qualifie même la situation de "sexisme à l'envers", soulignant la difficulté de trouver des femmes prêtes à s'engager.

Cette réforme, bien que visant un objectif louable d'égalité, met en lumière les défis spécifiques auxquels sont confrontées les petites municipalités pour maintenir un engagement citoyen actif.