Cette situation met en lumière la fragmentation du paysage politique local et l'incertitude quant à l'issue du scrutin de mars 2026. L'enquête menée par l'institut Cluster17 pour POLITICO révèle une égalité quasi parfaite au premier tour entre la liste du maire sortant Benoît Payan, soutenue par les Écologistes et le PCF, et celle du candidat du Rassemblement National, Franck Allisio, toutes deux créditées de 29 % des intentions de vote. Derrière ce duo de tête, la candidate des Républicains et d'Horizons, Martine Vassal, recueillerait 23 %, tandis que le candidat de La France Insoumise, Sébastien Delogu, obtiendrait 16 %. Ce score permettrait à LFI de se maintenir au second tour, ce qui constitue une des clés du scrutin.

Un autre sondage, commandé par Les Amis de Martine Vassal et réalisé par l'Ifop, la placerait en tête, illustrant la volatilité de l'électorat.

Le contexte est marqué par le score élevé du RN aux élections européennes de 2024 (30 % à Marseille). Le nouveau mode de scrutin pour Marseille, Paris et Lyon rend les alliances et les stratégies de second tour encore plus décisives.

La capacité de la gauche à s'unir face à la droite et au RN, ou au contraire sa division, sera déterminante pour la victoire finale. La campagne s'annonce donc particulièrement ouverte et disputée, avec une forte incertitude sur les reports de voix et les coalitions qui pourraient se former entre les deux tours.