Cette candidature rebat les cartes d'un scrutin qui s'annonçait complexe.

La droite et le centre voient en lui une figure capable de rassembler au-delà des clivages traditionnels, espérant que son "sens de la compétition" hérité du monde du football saura mobiliser un large électorat. Cependant, son entrée en lice a immédiatement suscité de vives réactions à gauche. La candidate de La France Insoumise, Anaïs Belouassa-Cherifi, l'a qualifié de "guignol de la droite et de la macronie agonisante", le décrivant comme l'"archétype du millionnaire lyonnais qui entre en politique parce qu’il n’a rien d’autre à faire". Ses opposants le comparent également à un "Trump lyonnais", soulignant le caractère polarisant de sa candidature.

La campagne s'oriente déjà vers un duel à distance entre Grégory Doucet et Jean-Michel Aulas, avec la sécurité comme l'un des thèmes centraux, dans un climat politique déjà tendu.