Les faits se sont déroulés le 3 novembre dans la permanence de campagne du candidat. Un individu s'est introduit dans les locaux et a proféré des injures, traitant Louis Sarkozy de "sale juif" et lui ordonnant de "retourner en Israël", avant de s'en prendre à une bénévole avec des propos similaires. Le fils de l'ancien président de la République a immédiatement dénoncé des "mots lourds de haine" et une "violence inacceptable". Une plainte a été déposée le jour même au commissariat de Menton. L'Observatoire juif de France a également engagé une procédure judiciaire, qualifiant l'acte d'inadmissible et appelant à une "tolérance zéro" face à la recrudescence des actes antisémites.

L'organisation a souligné que si le débat démocratique peut être vigoureux, il ne doit jamais "s'en prendre aux personnes par la haine".

Une enquête a été ouverte pour identifier l'auteur de ces propos.

Cet événement met en lumière la tension qui peut entourer les campagnes électorales et la persistance de l'antisémitisme dans le débat public.