Annoncée par le ministère de l'Intérieur, cette mesure s'appliquera à l'ensemble des scrutins, y compris les élections municipales prévues en mars.

Cette réforme vise à simplifier et à fluidifier les démarches pour les électeurs ne pouvant se rendre physiquement aux urnes.

Selon les informations rapportées de manière concordante par plusieurs sources, cette extension de la procédure dématérialisée est présentée comme une avancée significative à l'approche des échéances électorales municipales. Le dispositif, qui permet d'initier la demande de procuration en ligne avant de la faire valider en personne auprès d'une autorité habilitée (police, gendarmerie), a pour objectif de rendre le vote par procuration plus accessible. En réduisant les contraintes administratives, le gouvernement espère encourager la participation électorale, un enjeu de taille dans un contexte de défiance ou d'abstention croissante observé lors de précédents scrutins. La généralisation de ce service numérique s'inscrit dans une tendance plus large de modernisation de l'administration et des services publics. Pour les électeurs, cela représente un gain de temps et une plus grande flexibilité, particulièrement pour ceux qui sont éloignés de leur bureau de vote, en situation de mobilité ou ayant des difficultés à se déplacer. L'impact de cette mesure sur le taux de participation aux municipales de 2026 sera scruté avec attention, car elle pourrait potentiellement mobiliser une partie de l'électorat qui, autrement, se serait abstenue pour des raisons pratiques.