Lyon : La gauche se présente en ordre dispersé pour les municipales
À l'approche des élections municipales de 2026 à Lyon, la gauche peine à afficher un front uni, illustrant une fragmentation stratégique notable. La France Insoumise a en effet décidé de présenter une liste autonome menée par la députée Anaïs Belouassa-Cherifi, se positionnant ainsi en opposition à la coalition formée autour du maire écologiste sortant, Grégory Doucet. Cette décision de LFI de faire cavalier seul, conforme à sa stratégie nationale visant à renforcer ses assises locales en vue de la présidentielle de 2027, crée une fracture visible au sein du bloc de gauche. Alors que Grégory Doucet bénéficie du soutien du Parti Socialiste, des communistes et de Place Publique, les Insoumis n'hésitent pas à critiquer vivement leurs anciens alliés, notamment le PS. Anaïs Belouassa-Cherifi a interpellé publiquement la majorité municipale sur des questions nationales, tandis que son camp cible le PS lors de meetings. Du côté de l'équipe de Grégory Doucet, la stratégie affichée est de concentrer les attaques sur le candidat de la droite et du centre, Jean-Michel Aulas, qualifié d'"adversaire" principal. Cependant, cette division à gauche est perçue comme une aubaine par l'opposition de droite, qui ironise sur la nécessité pour ces forces de se "rabibocher au second tour". Des figures de la majorité sortante, comme Laurent Bosetti de L'Après, continuent de tendre la main à LFI, soulignant que l'union est indispensable pour l'emporter face à la droite. LFI a par ailleurs désigné Albert Lévy, ancien magistrat et vice-président du Syndicat de la magistrature, pour figurer sur sa liste, apportant un profil expérimenté à sa campagne.



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Dans la plus grande commune d’Abidjan, six sièges de députés seront en jeu lors des législatives du 27 décembre prochain. L’opposition (presque) unie derrière Dia Houphouët Augustin Yohou affrontera le poids lourd du RHDP, Adama Bictogo, qui tentera de lui ravir son mandat.

Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





